À Propos

Je m’appelle Julien, j’ai 43 ans, et je suis remonté sur un tatami… 27 ans après avoir quitté le judo.

Les débuts et la découverte d’une passion

Quand j’étais gamin, comme beaucoup à cet âge-là, on devait choisir un sport. 

Après avoir testé le tir à l’arc, le tennis, et mis de côté les sports collectifs, c’est le judo qui s’est imposé. Ce côté art martial, la tenue blanche, les saluts, les combats, j’ai tout de suite accroché. 

Et c’est à 11 ans que je m’inscris au Judo Club Arlésien, dans le quartier de Griffeuille.

Photos d'un jeune judoka avec une ceinture blanche

Le judo, une école de vie

Très vite, ça devient mon sport, mon repère.

Je tombe sur un entraineur (sensei) incroyable : Maître Louis Vial (ceinture noire, 4e dan) charismatique, exigeant, respecté. 

Il nous apprend à chuter. Encore et encore. Les ukemi, c’était sacré chez lui. Je me souviens des bleus, des sueurs, mais aussi de la fierté quand tu maîtrises enfin ton corps.

Les ceintures s’enchaînent. Blanche-jaune. Jaune et Orange-verte. Et puis les premières compétitions. La boule au ventre, les dimanches dans les gymnases, les copains qui deviennent une vraie bande. On se tirait la bourre, mais on se soutenait.

C’est aussi à cette période que Pascal Tual, alors âgé de 21 ans, a repris la relève au club. Son énergie, sa disponibilité et sa manière d’enseigner m’ont permis de franchir une nouvelle étape.

Avec lui, j’ai continué à évoluer, à affiner ma technique, à mieux comprendre le judo. Aujourd’hui encore, il est à la tête du Judo Club Arlésien.

Petit à petit, je grimpe, verte, bleue. Puis la violette – la dernière que j’aie eue, après un podium aux interrégionaux à Martigues, en 1998. 

À cette époque, je m’entraînais deux à trois fois par semaine. C’était intense, mais j’étais prêt. J’avais une trajectoire toute tracée vers la noire.

Et puis… j’ai décroché

Un été, j’ai fait d’autres choix. L’adolescence, la vie, d’autres envies. Je me suis éloigné.
J’ai bien essayé de revenir, quelques mois plus tard. Mais entre-temps, j’avais perdu en condition physique, mes amis avaient continué à progresser, le rythme était trop dur.

J’ai décroché pour de bon.

Le judo a été mis de côté, sans pour autant disparaître totalement. Les JO, les championnats du monde… toujours suivis avec intérêt. L’idée de reprendre n’était jamais loin.

Tatamis

Ce jour est arrivé

À 43 ans, j’ai décidé de remettre un judogi.

Envie de tester les capacités actuelles, de voir ce que le corps avait conservé. 
Et il a répondu présent.

Les chutes sont revenues. L’instinct du kumi-kata aussi. Le tatami, toujours aussi familier.

Je n’ai pas tout retrouvé, bien sûr. Mais ce que j’ai retrouvé, c’est le plaisir, la connexion au corps, le respect de l’autre

Et cette forme de calme intérieur qu’on ressent après un bon randori.

Pourquoi ce site ?

Je me suis lancé un défi : atteindre la ceinture noire avant mes 50 ans.

Mais je ne veux pas le faire dans mon coin. Je me suis dit : si moi, je peux reprendre après 27 ans… pourquoi pas d’autres ?

Alors, j’ai créé cet espace pour partager ce parcours. Progrès, doutes, découvertes. Et surtout, pour transmettre cette envie à d’autres – qu’ils aient arrêté il y a 5 ans ou 30, ou qu’ils souhaitent débuter après 40 ans.

Le judo, ce n’est pas qu’un sport pour les jeunes ou les compétiteurs. C’est un art, une école de vie. C’est un moyen de bouger, de rester souple, fort, vivant.
Et je suis convaincu que le judo a toute sa place dans une vie d’adulte.

Ce que tu trouveras ici :

• Mon journal de bord vers la ceinture noire
• Des ressources techniques simples et utiles
• Des idées d’entraînement adaptées à notre âge

Et bientôt, une communauté de judokas adultes qui progressent ensemble avec sérieux et, mais sans pression inutile