Aujourd’hui, nous avons eu une séance principalement orientée sur le travail au sol, avec beaucoup d’attention sur les immobilisations et la préparation aux passages de ceinture.
J’ai vraiment apprécié ce focus, car c’est un aspect du judo que je trouve à la fois technique et intuitif.
Nous avons travaillé Kamishio Gatame et Ushiro Geza Gatame, ainsi que des enchaînements de prises de manches et l’utilisation du revers.
Ces techniques demandent une précision que je retrouve petit à petit, comme si mon corps se souvenait d’un langage oublié depuis longtemps.
L’ambiance du groupe s’améliore sensiblement avec ces séances régulières qui renforcent notre cohésion.
Un nouveau partenaire nous a rejoints, un professeur de Jiu-Jitsu brésilien qui souhaite se mettre au judo pour compléter sa pratique.
Son arrivée apporte une richesse technique et des échanges réellement intéressants. C’est comme avoir un nouveau livre dans une bibliothèque déjà bien fournie – on découvre de nouvelles perspectives qui enrichissent notre propre pratique.
La séance était particulièrement intense, surtout l’échauffement que je trouve très exigeant. Cela me fait réfléchir à la nécessité d’intégrer plus de cardio dans mon entraînement personnel.
Je suis impressionné par le niveau de détail dans la pratique au sol, notamment pour la prise des manches et le travail sur le revers. Ces explications minutieuses m’aident à mieux comprendre les mécanismes des immobilisations.
Les randoris ont été particulièrement bénéfiques, avec des changements de partenaires et des situations variées de défense et d’immobilisation.
C’est dans ces moments d’application concrète que je sens vraiment les techniques s’intégrer.
La séance a été physiquement exigeante – j’ai récolté quelques bleus, mais ils sont comme des médailles qui témoignent de mon engagement croissant.
Physiquement, je ressens des courbatures, notamment aux bras, mais elles s’accompagnent d’une grande satisfaction.
À 43 ans, après 27 ans sans pratique, chaque séance est comme un dialogue renouvelé avec mon corps. L’effort est intense, mais la connexion que je ressens avec ma pratique et avec moi-même est inestimable.
Le groupe d’entrainement
La convivialité du groupe et la progression visible de mes compétences me donnent une motivation supplémentaire et même une certaine fierté.
Pour continuer à progresser, je dois renforcer ma condition physique, particulièrement en intégrant du cardio comme des séances de vélo hebdomadaires.
Je pense aussi porter un cardiofréquencemètre lors des prochains entraînements pour mieux connaître ma zone cardiaque et adapter mon effort.
Le travail sur la prise des manches et les immobilisations reste une priorité pour gagner en précision technique.
Cette reprise du judo m’enseigne que la régularité et la variété dans l’entraînement sont les clés de la progression.
Même à un âge où beaucoup abandonnent les activités physiques intenses, je découvre que cette pratique me permet de me reconnecter à mon corps tout en respectant ses limites actuelles.
La collaboration avec un partenaire motivé pour préparer le passage de ceinture représente une excellente opportunité pour approfondir mes compétences.
Le judo devient ainsi non seulement un sport, mais une discipline qui structure mon quotidien et m’apprend la patience envers moi-même.
« La progression vient de la constance et de l’écoute de soi. »

Judoka formé dans les années 90 au Judo Club Arlésien, j’ai découvert très jeune la rigueur, l’humilité et l’esprit collectif que porte cet art martial.
Après 27 ans d’arrêt, j’ai décidé à 43 ans de remettre un judogi et de reprendre la pratique, à mon rythme, avec un regard d’adulte.
Ce site est le journal de cette reprise, entre techniques redécouvertes, réflexions personnelles, douleurs physiques et profondes satisfactions.
Mon objectif : atteindre la ceinture noire avant mes 50 ans et prouver qu’on peut toujours progresser, peu importe l’âge ou le parcours.
